L’AIOCC EST LA VOIX DES ORGANISATEURS

Mauro Vegni, Manager du Cyclisme de RCS Sport et vice-président de l’AIOCC, a répondu à nos questions.

« Mauro, que représente l’AIOCC pour vous ?
L’AIOCC est, avant tout, la voix des organisateurs.
Elle regroupe la majorité des organisateurs de courses cyclistes, y compris ceux des Grands Tours, des 24 courses UCI WorldTour et 15 épreuves féminines.
La diversité de ses membres rassemble toute la palette des exigences et des besoins des organisateurs.
Dans le contexte d’une discipline qui évolue très vite, il est fondamental d’avoir la possibilité d’exprimer ses propres idées afin de promouvoir le développement du cyclisme mondial mais aussi de ne pas perdre la tradition des courses plus anciennes qui peinent parfois à mettre en place leur événement.
L’AIOCC, à travers son Comité Directeur, va dans le sens d’avancées durables pour tous ses membres.
Il est fondamental d’avoir une telle association pour peser dans les instances mais aussi pour transmettre un savoir-faire entre les organisateurs.

Quelles sont les forces et les faiblesses de l’AIOCC ?
Un de ses points forts est le nombre de ses adhérents (129 épreuves dans 22 pays). Cela nous donne du poids parmi les autres parties prenantes du cyclisme professionnel et nous aide à faire entendre notre voix.
D’un autre point de vue, ce grand nombre d’adhérents et leur diversité peuvent être une faiblesse car tout le monde n’a pas les mêmes besoins et cela peut parfois rendre les décisions difficiles.

Quelles sont ses principales réalisations de ces dernières années passées ?
La plus belle réussite est, à mon avis, d’avoir au moins un représentant de l’AIOCC dans chaque groupe de travail et commission mis en place par l’Union Cycliste Internationale. Cela nous permet d’être entendu pour toutes les prises de décisions majeures.
Par exemple, la réduction du nombre de coureurs par équipes a été très importante pour améliorer la sécurité du peloton.
Le thème de l’environnement a été porté à l’attention de l’UCI par les organisateurs pour construire un cyclisme plus éco-responsable.
N’oublions pas, non plus, le travail qui a été fait sur le cyclisme féminin en plein essor.

Quelles sont les perspectives pour 2019 et les années suivantes ?
Maintenir cette présence dans toutes les commissions pour exercer notre influence et conserver un droit de regard.
Nous allons continuer notre travail pour la pérennité de notre sport à la fois en défendant notre patrimoine et en prenant des décisions qui développeront notre sport. Nous sommes attentifs à avoir une pyramide d’évènements qui permettent aux coureurs les plus jeunes d’acquérir de l’expérience et aux plus petites équipes de pouvoir s’exprimer.

Quels conseils, en tant qu’organisateur de quelques unes des plus grandes courses au monde, donneriez-vous aux organisateurs des plus petites courses ?
Avant tout, je voudrais leur dire comme nous disons en Italie “Non Mollate” (n’abandonne pas). J’ai débuté en organisant de petites courses. Je connais la difficulté de leur tâche et ils doivent continuer à aller de l’avant.
Leur action est fondamentale pour le futur du cyclisme. Sans eux, les champions de demain ne pourraient pas courir.
J’encourage tous les organisateurs à nous rejoindre, à être actifs, à nous apporter leurs idées ou à nous poser leurs questions.
L’AIOCC est là pour faire porter leur voix. »

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A.I.O.C.C.
Association Internationale des Organisateurs de Courses cyclistes

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